C'est pas demain la veille
Comme toutes les deux semaines, l’Institut des Transitions de l’Université de Rouen Normandie (T.URN) vous propose une veille sur les sujets relatifs à la transition socio-écologique. Bonne lecture !
Dans un article récent du Monde, on apprenait que le trafic aérien avait quasiment retrouvé son niveau pré-COVID. Soit 178 millions de personnes qui ont fréquenté les aéroports français en 2024. Et selon plusieurs sondages réalisés (par l’IPSOS notamment), l’avion ressort comme le deuxième mode de transport favori des sondés, âgés de 18 à 34 ans.
C’est un fait : savoir qu’un changement climatique est en cours et que ce dernier est engendré/amplifié par les activités humaines (qui s’appuient sur la combustion des énergies fossiles) ne suffit pas à nous empêcher collectivement d’avoir des pratiques et usages hautement émissifs en termes de CO2. Depuis quelques temps, l’argument de la « compensation » est régulièrement évoqué afin de retirer tout sentiment de culpabilité chez les passagers mais aussi pour les inciter à avoir recours plus encore à l’avion pour se déplacer. Le journal Le Monde a mis en ligne une « calculette à compensation » qui permet de savoir précisément combien d’années de tri des déchets, de baisse de chauffage ou encore de repas végétariens étaient nécessaires pour contrebalancer les émissions de CO2 liées à un vol vers une destination précise. Le point départ est bien évidemment Paris, voici quelques exemples :
Du 9 au 15 octobre 2025 aura lieu le Congrès Mondial de la Nature à Abu Dhabi. Cet évènement, organisé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), est l’une des rencontres majeures au niveau international et permet de discuter et définir des engagements sur différents plans comme l’eau, la biodiversité ou encore les technologies utilisées pour préserver les écosystèmes. Voici quelques éléments relatifs à la prochaine réunion prévue en octobre et sur ces congrès :
Comment parler simplement de sujets complexes ? C’est pour tenter de répondre à cette question que l’ADEME a mis en avant le travail réalisé par l’organisation « Qu’est-ce qu’on fait » ou « QQF ». Sur le site de l’organisation, on retrouve donc des infographies très complètes sur différents sujets hautement stratégiques. Et notamment un qui concernent les ressources stratégiques, que l’on retrouve en quantité dans nos smartphones entre autres. Voici quelques informations que l’on retrouve dans ce dossier haut en couleurs, en textes et en chiffres :
cobalt, graphite, lithium, manganèse, niobium, silicium, titane, dans les voitures électriques ;
Avoir des outils pédagogiques et des espaces numériques adaptés a toujours fait partie des priorités de l’Université en France. La numérisation a eu par le passé un impact conséquent sur la façon dont s’organise la collaboration internationale tant sur les aspects recherche que ceux touchant à la formation. L’utilisation des infrastructures, logiciels, matériels n’est cependant pas neutre en termes d’empreinte environnementale. The Conversation s’interroge dans cet article sur la façon dont les établissements universitaires étudient la question, cherchent à diminuer ces impacts, tout en continuant à proposer des aménagements adaptés aux besoins de transmission des connaissances. Voici quelques exemples issus de cette publication :
Face aux délitements écologiques et sociétaux, appréhender la systémique des enjeux du 21ème siècle pour repenser nos stratégies
Nombreux sont les défis qui s’annoncent pour l’humanité durant le 21ème siècle :
🌡️ le changement climatique ;
🌱 l’érosion rapide de la biodiversité ;
⛓️💥 de possibles ruptures de chaînes d’approvisionnement voire des défaillances de réseaux et d’infrastructures.
Mais comment les caractériser au mieux et éviter les erreurs méthodologiques qui peuvent apparaître dans l’analyse de ces risques contemporains ? Quels outils et quelles stratégies mettre en place pour y faire face ? Et surtout quelles sont les clés pour amener à une mobilisation et une transformation collectives nécessaires pour répondre à ces défis ?
Cette conférence avec Arthur Keller sera l’occasion de découvrir l’approche systémique utilisée dans ses analyses et d’interroger les options conventionnellement présentées comme « solutions ». Ce temps d’échange permettra également d’évoquer les méthodes et leviers d’action à développer permettant à chacun de se projeter dans une trajectoire viable et d’orchestrer le changement.
Rendez-vous le jeudi 3 avril, de 18h30 à 21h30, à la Maison de l’Université. Venez nombreux et nombreuses !
Le 23 avril 2025, de 18h30 à 21h, l’Atrium Normandie à Rouen accueille le deuxième atelier Voyons large, un temps d’échange pour réfléchir aux interactions entre activités humaines et environnement marin.
Porté par le GIS ECUME et le Centre de recherche risques et vulnérabilités de l’Université de Caen Normandie, en collaboration avec Le Dôme, ce programme de recherche explore les représentations et controverses liées aux usages de la mer et invite à imaginer des solutions durables pour une cohabitation harmonieuse entre biodiversité, économie et société.
Pour les plus curieux d’entre vous, une visite de l’exposition OCÉAN, une plongée insolite en Normandie est proposée dès 17h30 pour une immersion totale et surprenante des fonds océaniques.
Étudiants et étudiantes de l’URN et membres de la communauté universitaire, retroussez vos manches pour la biodiversité !
L’Institut T.URN vous propose de venir participer à des chantiers nature, les premiers vendredis de chaque mois. En partenariat avec la Métropole Rouen Normandie, vous pourrez découvrir et aider à restaurer les milieux naturels du territoire. Arrachage de plantes invasives, réouverture des milieux… les activités seront variées et adaptées à chacun et se dérouleront le matin, l’après-midi ou sur la journée en fonction de vos disponibilités.
Les sites retenus se trouvent à proximité des campus de l’Université : les landes du Madrillet, les coteaux de Darnétal et de Mont-Saint-Aignan.
Il s’agit d’un coteau calcaire, un milieu naturel emblématique de la Normandie. Il abrite des espèces à forts enjeux, typiques des milieux ouverts.
L’objectif de ces travaux est de rouvrir des parties du site qui tendent à se refermer par la végétation, afin que le coteau demeure un milieu ouvert.
Horaires et accès
Le 4 avril 2025 de 9h-12h à 13h-16h30 – Inscription ici
Sur le coteau de l’Allée du Fond du Val Mont-Saint-Aignan, directement sur le site par accès direct.
Modalités d’inscription
Atelier gratuit et ouvert aux étudiants et aux personnels de l’Université.
L’inscription se réalise pour un chantier à la fois.
20 participants maximum.
Matériel et tenue
Le matériel pour le chantier est fourni.
Tenue conseillée : nous évoluons en milieu naturel et non aménagé, munissez-vous de vêtements coupe-vent, chauds et étanches. Chaussures fermées, étanches si possible (type de randonnées montantes ou de sécurité dans l’idéal)
Autres informations
Prévoir un pique-nique pour la pause de midi et autres biscuits, fruits et chocolat tout au long du chantier. Thermos avec boisson chaude si possible.
ll y a 50 ans paraissait un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Le rapport Meadows évaluait pour la première fois l’impact de l’activité humaine sur notre planète. Sa conclusion : continuer la croissance, qui va de paire avec une consommation toujours plus grande des ressources planétaires, aboutirait inévitablement à un “crash” au cours du XXIème siècle.
Dans ce podcast, la journaliste Audrey Boehly mène l’enquête 50 ans après en interrogeant des experts et des scientifiques : a-t-on dépassé les limites planétaires ? Quelles sont les solutions pour bâtir un avenir où l’activité humaine n’épuiserait pas les ressources de notre seule planète ?
Bonne découverte !
L’équipe de l’Institut T.URN est à votre disposition si vous souhaitez des précisions sur certaines ressources, actualités, ou fiches d’annuaire.
Et si vous voulez que votre structure intègre l’annuaire, ou porter à notre connaissance un évènement ayant le lieu sur le territoire, remplissez le formulaire de contact.